Un samedi par mois de 10h à 12h30 et offert à tous ceux qui le souhaitent.
Attention !
En attendant la fin de la pandémie, les cercle affectivité sont annulés
Ce cercle a vu le jour, lorsque je me suis rendue compte que chacun n’avait pas nécessairement un entourage affectif lui permettant de « demander des bras », afin d’obtenir du réconfort, de la tendresse – qui sont tellement nécessaires pour guérir, notamment notre enfant intérieur. Nous sommes des êtres incarnés et je suis convaincue que nous ne pouvons guérir sans une approche corporelle. La tendresse et l’affectivité s’apprennent. Souvent au départ, c’est le manque ( et souvent les larmes) qui sont au rendez-vous, puis de séance en séance, les personnes se sentent nourries, remplies, connectées à l’Amour.
Bien sûr, des règles de non-sexualité sont posées pour chacun se sente en parfaite sécurité.
Qu’est ce qu’un groupe « Affectivité » et pourquoi le proposer ?
Mon postulat de base est simple : Donnons aux humains de bonnes relations d’amour, ils ne voudront plus vivre autre chose.
Ce groupe se veut d’être, à la fois, un lieu d’apprentissage de ce qu’est l’intimité véritable (cad séparée de la sexualité), mais aussi un lieu pour se nourrir de bons liens.
Deux écueils me semblent fréquents dans notre société, soit le lien homme-femme est hypersexualisé : Beaucoup considèrent encore que l’amitié homme-femme est impossible, tant la sexualité est devenue un passage obligé pour se rencontrer, soit, souvent pour se défendre contre ce premier écueil, l’identité sexuelle est gommée : on parle alors des garçons et des filles (même à 45 ans !). Une autre voie est à explorer : devenir des frères et soeurs, considérer l’autre non pas comme un étranger, voire un ennemi, mais comme un frère ou une soeur.
A qui ce groupe s’adresse-t-il ?
A tous ceux qui manquent de contacts chaleureux dans leur Vie, tous ceux qui se sentent handicapés de la relation parce qu’ils n’ont pas appris l’affectivité dans leur enfance, mais qui veulent que cela change !
Au fil des ans, j’ai noté que, pour que nous nous sentions épanouis, nous avions besoin que plusieurs parties de nous-mêmes soient nourries :
1) notre enfant intérieur en priorité, sinon, c’est le manque qui conduit notre Vie et non l’Amour.
2) notre identité sexuelle : Je peux être en couple et que mon identité sexuelle ne soit pas nourrie, soit parce que je suis infantilisé(e) (ma puissance sexuelle peut effrayer mon/ma partenaire), je suis limité(e) à mon rôle parental et mon couple se résume, à partir du moment où les enfants sont nés, à sa fonction parentale.
Etre reconnu(e) dans mon pôle sexuel est essentiel pour que je me sente « entier(e) » dans mes relations. Cela ne veut pas dire que mes liens vont être sexualisés : je peux être valorisé(e) en tant que femme ou en tant qu’homme par des femmes et/ou des hommes en dehors de la sexualité, simplement parce que ma particularité sexuelle est un enrichissement pour l’autre sexe (Apprendre à se rencontrer entre hommes et femmes en dehors de la sexualité).
3) Découvrir la Sororité/fraternité : Comme je viens de l’écrire, rencontrer l’autre sexe est un enrichissement, mais être confirmé par des personnes de mon sexe est essentiel. Ce n’est sans doute pas un hasard si, partout dans le monde, fleurissent ce que l’on appelle des cercles de femmes ou des cercles d’hommes, ce qui, à mon sens, relève d’une vraie nécessité. Il me semble tout à fait intéressant de s’interroger sur ce que l’on peut s’apporter entre soeurs et entre frères, afin de quitter la rivalité et vivre un lien solidaire et nourrissant.
Dans ce groupe « Affectivité », vous pourrez découvrir tous les aspects de ces liens, et en premier lieu, apprendre à faire circuler l’amour et l’affectivité au sein du groupe, entre hommes et femmes.
Merci de venir sans parfum et sans maquillage, merci pour votre compréhension !